Auteur : Aimée CARTER
Éditeur : Editions Harlequin (2013)
Résumé :
« L’éternité n’est que le commencement… »« Acceptes-tu le rôle de Reine de l’Autre Monde ? » — Au moment d’être couronnée, Kate est assaillie de doutes. Régner pour l’éternité au côté de Henry, qui se montre inexplicablement distant ? Sentir sans cesse …
planer l’ombre de ses rivales, Calliope et Perséphone ? Elle n’est pas sûre. Mais un coup de théâtre fracassant ne lui laisse plus le choix : sous ses yeux, en pleine cérémonie, Calliope fait enlever Henry…
Extrait 1:
Henry regarda Diane dans les yeux, et lui dit tout par ce simple regard. Le givre recouvrit subitement toute la caverne, gelant tout aux alentours, tandis que leurs deux corps se consumaient en vague de feu.
Le sol se fissura brusquement en deux, comme si l’Autre Monde était sur le point de s’effondrer. Les infinies réserves d’énergie de son royaume convergèrent alors dans le corps d’Henry, qui les absorba au milieu de toute sa peur, sa haine, son angoisse, jusqu’à en faire un diamant brut niché au creux de ses entrailles.
Et il hurla.
Le sol se fissura brusquement en deux, comme si l’Autre Monde était sur le point de s’effondrer. Les infinies réserves d’énergie de son royaume convergèrent alors dans le corps d’Henry, qui les absorba au milieu de toute sa peur, sa haine, son angoisse, jusqu’à en faire un diamant brut niché au creux de ses entrailles.
Et il hurla.
Extrait 2:
— Je ne sais pas, avoua Henry en me faisant entrer dans la salle du trône, puis entre les piliers de l’allée centrale. Il y a une chance qu’elle n’ait pas eu le temps de faire exactement ce qu’elle voulait, mais ça ne ferait pas de mal de vérifier. La bonne nouvelle, c’est qu’elle ne t’a pas transformée en animal.
— Ah bon, elle fait ça ?
— Tout le temps. Elle adore les vaches, en particulier.
— Ah bon, elle fait ça ?
— Tout le temps. Elle adore les vaches, en particulier.
Extrait 3:
– J’aimerais que tu puisses te voir comme je te vois, moi. Tu as une capacité extraordinaire à rassembler les gens quand leur seule envie serait de s’éloigner et de ne jamais revenir. Tu vois toujours les solutions les plus simples là où nous ne voyons que des complications, et tu as de l’espoir même dans les situations les plus impossibles. Mais par-dessus tout, tu comprends les gens. Quand tu vois quelqu’un, tu ne t’arrêtes pas à ses actes. Quels que soient tes sentiment, tu distingues ses motivations et tu as assez d’empathie pour le comprendre. C’est pour ça que je sais que tu seras une grande reine. Même moi, je ne possède pas ce self-control.
Extrait 4:
– Pendant la réunion du Conseil …
Il s’interrompit et effleura mes lèvres de son pouce.
– Tu as dit que je ne t’avais même pas embrassée pour te souhaiter bonne nuit depuis ton arrivée. Je sais qu’il n’est pas encore midi, mais cette heure te semblerait-elle acceptable pour remédier à cela ?
Je souris si largement que ma mâchoire me fait mal. Je n’avais pas souri ainsi depuis des lustres, et ça m’avait manqué.
– C’est une heure parfaite.
Il s’interrompit et effleura mes lèvres de son pouce.
– Tu as dit que je ne t’avais même pas embrassée pour te souhaiter bonne nuit depuis ton arrivée. Je sais qu’il n’est pas encore midi, mais cette heure te semblerait-elle acceptable pour remédier à cela ?
Je souris si largement que ma mâchoire me fait mal. Je n’avais pas souri ainsi depuis des lustres, et ça m’avait manqué.
– C’est une heure parfaite.
Extrait 5:
– Tu n’as jamais eu à te battre pour moi, depuis le début. Je suis à toi, et je l’ai été depuis la première fois où je t’ai vue.
Tout ce qui m’avait rendue malade d’inquiétude, mes affreuses pensées, mes doutes – fondés ou non -, tout cela aurait pu être évité si Henry m’avait simplement dit ces mots au mois de septembre. J’aurais même pu comprendre le baiser de Perséphone, si je n’avais pas été laissée seule avec mes peurs pendant tout ce temps. Peut-être que si nous en avions parlé plus tôt, elle n’aurait même pas eu à l’embrasser comme elle l’avait fait.
Tout ce qui m’avait rendue malade d’inquiétude, mes affreuses pensées, mes doutes – fondés ou non -, tout cela aurait pu être évité si Henry m’avait simplement dit ces mots au mois de septembre. J’aurais même pu comprendre le baiser de Perséphone, si je n’avais pas été laissée seule avec mes peurs pendant tout ce temps. Peut-être que si nous en avions parlé plus tôt, elle n’aurait même pas eu à l’embrasser comme elle l’avait fait.
Extrait 6:
– Tu crois que tu vas pouvoir vivre sans moi quelques mois de plus ? dis-je à Pogo comme il sortait la tête de mes vêtements.
Il poussa un petit jappement, et je souris malgré moi.
– Tu vas lui manquer, dit soudain une voix derrière moi.
Je sursautai et laissai tomber les bottes que j’essayais de fourrer dans mon unique valise.
Je pensais qu’il m’éviterait ; mais il était là, le buste droit et le regard ombrageux.
Henry.
Il poussa un petit jappement, et je souris malgré moi.
– Tu vas lui manquer, dit soudain une voix derrière moi.
Je sursautai et laissai tomber les bottes que j’essayais de fourrer dans mon unique valise.
Je pensais qu’il m’éviterait ; mais il était là, le buste droit et le regard ombrageux.
Henry.
Extrait 7:
– Je n’ai jamais été avec James, dis-je alors. Quoi que tu puisse penser sur ce qui est arrivé en Grèce, sache que c’est faux. Nous y étions entre amis, rien de plus. J’ai attendu que tu te montres, là-bas. Je t’ai cherché partout où nous allions, persuadée que tu allais me faire une surprise; mais ce n’est pas arrivé, et ça m’a fait mal. C’était comme si tu n’avais pas du tout envie de me voir.
Je tendis la main vers la sienne, mais je retins mon geste à la dernière seconde. Je ne pourrais pas supporter de me faire rejeter physiquement en plus de tout le reste, pas maintenant.
[…] – Bonne nuit, murmurais-je en fermant les yeux, même si j’étais sûre de ne pas trouver le sommeil de sitôt.
[…] Soudain, le matelas bougea derrière moi, et Henry passa un bras autour de ma taille avant de presser son visage contre mon dos. Son corps était chaud et sa main chercha la mienne.
– S’il te plaît, ne pars pas, dit-il, ses lèvres effleurant mon cou.
Je tendis la main vers la sienne, mais je retins mon geste à la dernière seconde. Je ne pourrais pas supporter de me faire rejeter physiquement en plus de tout le reste, pas maintenant.
[…] – Bonne nuit, murmurais-je en fermant les yeux, même si j’étais sûre de ne pas trouver le sommeil de sitôt.
[…] Soudain, le matelas bougea derrière moi, et Henry passa un bras autour de ma taille avant de presser son visage contre mon dos. Son corps était chaud et sa main chercha la mienne.
– S’il te plaît, ne pars pas, dit-il, ses lèvres effleurant mon cou.
Extrait 8:
– Kate représente beaucoup de choses pour moi, dit enfin Henry. Mais elle n’est pas toi.
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