Auteur : Lauren KATE
Traducteur : Elisabeth LUC
Éditeur : Bayard Jeunesse (2010)
Date de sortie : 18 novembre (en Français)
La série comporte 4 tomes : – (En Version Originale) Fallen, Torment, Passion, Rapture
– (En Version Française) Damnés, Vertige, Passion et Volupté.
Résumé :
Lorsque Luce entre à Sword & Cross, un lycée d’éducation surveillée, elle est d’emblée attirée par le ténébreux Daniel. Dans cet endroit sinistre où les portables sont interdits, où les élèves ont un passé lourd et où des caméras surveillent les moindres faits et gestes de chacun, Daniel devient une obsession. Mais le jeune homme évite Luce, qui est aussi courtisée par …
Cailemme perturbe la jeune fille, déjà déstabilisée par la présence incessante d’ombres, qui la poursuivent et l’inquiètent depuis l’enfance. Tout est conçu pour que l’ordre règne à Sword & Cross, pourtant, ce lieu deviendra le théâtre de drames troubles et mystérieux …m, un beau brun aux yeux verts. Malgré sa fascination pour Daniel, Luce n’arrive pas à résister à Cam. Ce problème perturbe la jeune fille, déjà déstabilisée par la présence d’ombres, qui la poursuivent et l’inquiètent depuis l’enfance.
Tout est conçu pour que l’ordre règne à Sword & Cross, pourtant ce lieu deviendra le théâtre de drames troubles et mystérieux.
Extrait 1:
Elle baissa les yeux sur les doigts de Daniel, qui serraient fort les siens. Son corps entier en réclamait davantage. Elle voulait plus de cette chaleur, de ce fourmillement, de Daniel… C’était presque aussi bon que dans son rêve. Elle sentait à peine ses pieds tant la caresse légère de Daniel prenait le pas sur tout le reste.
Extrait 2:
– Je n’ai pas supporté la façon dont ce type te regardait, te touchait. Tu mérites la plus grande douceur. (Ses yeux verts s’écarquillèrent.) Je veux être celui qui te touche. Le seul.
Extrait 3:
Avant qu’elle ait pu reprendre son souffle, il revint sur ses pas.
-Une dernière chose, souffla-t-il en glissant un bras sur ses épaules.
Elle inclina la tête en arrière tandis qu’il se penchait en avant. Sa bouche se posa sur la sienne. Il avait les lèvres aussi douces qu’elle en avaient l’air.
Ce ne fut pas un baiser profond, juste une petite bise, mais Luce réagit très fort, sous le choc, l’excitation, le risque d’être vu pendant ce baiser si long et inattendue…
Elle en eut tout simplement le souffle coupé.
-Qu’est-ce que…?
Sa tête partit sur le côté, puis il se plia en deux en se tenant la mâchoire. Derrière lui, Daniel se massait le poing.
-Bas les pattes!
-J’ai pas entendu, grommela Cam en se redressant lentement.
Seigneur! ils étaient en train de se battre,, dans la bibliothèque! Pour elle…
Soudain, Cam se précipita vers Luce et l’enlaça.Elle poussa un cri. Daniel fut cependant plus rapide.Il écarta brutalement Cam et le projeta contre la table informatique.
Cam gémit lorsque Daniel l’attrapa par les cheveux pour lui clouer la tête sur la table.
Extrait 4:
Il portait une écharpe rouge vif autour du cou. Il ne faisait pourtant pas froid, loin de là, mais ce garçon arborait aussi un blouson de motard en cuir noir par-dessus son pull. Était-ce parce que c’était la seule touche de couleur de la cour ? Quoi qu’il en soit, Luce ne parvenait pas à détacher son regard de ce garçon. En faite, tout le reste lui semblait tellement terne, en comparaison, que, pendant un long moment, elle oublia où elle se trouvait.
Extrait 5:
La fille était trapue, impression accentuée par le nombre anormal de couches d’habits qu’elle portait. Des boucles brunes encadraient son visage rond. Chaque fois qu’elle reniflait, ses lunettes violet vif glissaient sur son nez. Elle semblait inoffensive, mais les apparences sont souvent trompeuses, d’autant plus qu’elle avait les mains dans le dos, ce qui, après la journée qu’elle venait de vivre, incita Luce à se méfier.
Extrait 6:
– C’est sûr, j’avais l’impression de te connaître déjà, admit-elle d’une voix brisée par la peur. De t’avoir croisé au centre commercial, dans un camp de vacances ou autre, mais pas dans une autre vie !
Extrait 7:
A la droite de Luce se tenait un brun aux cheveux courts et aux yeux marron, le nez parsemé de taches de rousseurs. A sa façon d’éviter son regard et de triturer une petite peau de son pouce, elle eut l’impression que, comme elle, il n’en revenait toujours pas d’être là, et qu’il était mal à l’aise. Le garçon qui se trouvait à sa gauche, en revanche, correspondait trop bien à l’image que Luce se faisait de ce pensionnat : élancé, les cheveux noirs et hirsutes, il avait de grands yeux verts très enfoncés. Ses lèvres charnues étaient d’un rose à faire se pâmer la plupart des filles. Il portait un sac de DJ en bandoulière. Sur sa nuque, un soleil tatoué dépassait e son T-shirt noirs. Il semblait presque luire sur sa peau claire.
Extrait 8:
Dans le hall, Luce était en compagnie de deux garçons et une fille. Celle-ci n’avait rien de mystérieux : blonde, mignonne comme une pub pour Neutrogena, les ongles manucurés, vernis d’un rose pastel assorti à son classeur en plastique.
Extrait 9:
Lorsqu’elle passa à son tour les mains dans ses cheveux, les manches de son pull noir remontèrent sur ses avant-bras. Luce aperçut alors sur un poignet un bracelet noir percé de clous argentés, et sur l’autre, un bracelet d’apparence plus… technique. En surprenant son regard, Arriane leva les yeux au ciel d’un air espiègle.
Extrait 10:
Daniel posa une main sur les siennes. »-Je déteste quand tu fais ça ».Luce eut un mouvement de recul. A ce contact furtif, elle rougit. Il voulait dire par là la petite manie qu’avaient certains de faire craquer leurs jointures, sans doute. Car sinon cela impliquait qu’il l’avait déjà vue faire, et c’était impossible: il ne la connaissait presque pas. Dans ce cas, pourquoi avait-elle le sentiment qu’ils avaient déjà eu cette querelle? »
Extrait 11:
Homme ange, ma malédiction.
Extrait 12:
« Leurs lèvres se touchaient à peine, mais jamais Luce ne s’était embrasée à ce point. Elle en voulait davantage. Elle voulait Daniel tout entier. C’était trop demander qu’il ressente la même chose, qu’il la prenne dans ses bras ainsi qu’il l’avait fait tant de fois dans ses rêves, qu’il lui rende son baiser avec ardeur…
Or il le fit.
Il l’enlaça. Le souffle court, elle sentit leurs corps se fondre l’un dans l’autre, jambe contre jambe, hanche contre hanche. Daniel l’immobilisa contre la rambarde, sans interrompre une seule fois le contact de leurs lèvres. »
Extrait 13:
– Tu as peur ? demanda Daniel.
La tête penchée de coté, les cheveux blonds ébouriffées par la brise, il la tenait par la taille d’une main assurée mais fluide et légère comme la soie. Luce avait glisse les bras autour de son cou.
Extrait 14:
Sa simple proximité lui procurait la plus étrange des sensations, comme la chaleur des braises au moment où elles tombent en cendres dans le foyer d’une cheminée.
Extrait 15:
– Tu le savais quand je t’ai suivie au sommet du Corcovado, à Rio, parce que tu voulais voir la statue de près. Tu le savais quand je t’ai portée pendant trois longs kilomètres vers le Jourdain, aux environs de Jérusalem, parce que tu étais malade. Je t’avais bien dit de ne pas te gaver de dattes. Tu le savais quand tu étais mon infirmière, dans cet hôpital italien, pendant la Première Guerre mondiale, et avant cela, quand je me suis réfugié dans ta cave, pendant les purges du tsar, à Saint-Pétersbourg. Quand j’ai escaladé la tourelle de ton château, en Ecosse, pendant la Réforme, et quand je t’ai fait danser lors du bal célébrant le couronnement du roi, à Versailles. Tu étais la seule femme vêtu de noir. Il y avait cette colonie d’artistes, à Quintana Roo, et la marche de protestation du Cap. On a tous les deux passé la nuit en cellule. L’inauguration du Globe Théâtre à Londres. On avait les meilleures places. Et quand mon bateau s’est échoué, à Tahiti, tu étais là, tout comme tu étais la lorsque j’étais en prison à Melbourne, et pickpocket à Nîmes. au XVIIIe siècle, et moine au Tibet. Tu apparais partout. Tout le temps et, tôt ou tard, tu sens tout ce que je viens de te dire. Mais tu ne t’autorises pas à accepter ce que tu penses être la vérité.
Extrait 16:
» Il y avait un homme…Il s’est montré si méchant. C’était merveilleux ! »
Extrait 17:
Sa voix n’était qu’un doux murmure, que couvrait presque le grondement sourd du tonnerre. Une bourrasque de vent se mit à tournoyer autour d’eux, faisant voleter les cheveux de Luce sur son visage. Daniel la serra plus fort dans ses bras. Elle pouvait respirer son souffle, sentir sa peau sur la sienne.
Extrait 18:
Il était plus proche qu’avant l’apparition du serpent. Plus proche qu’elle s’y attendait. Il tendit la main et passa doucement les doigts dans les cheveux de Luce. La jeune fille se crispa.
Extrait 19:
Personne n’était venu lui dire qu’il y aurait d’autres combats à mener, mais Luce savait. Ils se trouvaient au commencement de quelque chose d’important et d’implacable.
Ensemble.
Et que ces batailles soient atroces ou rédemptrices, voire les deux, Luce ne voulait plus être un pion. Une étrange sensation se propageait dans tous son corps, qui trouvait ses origines dans ses vies antérieures. Son amour pour Daniel s’était éteint trop souvent, déjà.
Luce avait envie de lutter à ses côtés, de se battre, de rester en vie assez longtemps pour passer son existence avec lui. De se battre pour la seule cause qui valait la peine de tout risquer. Une cause noble et précieuse.
L’amour.
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